… Être un bon photographe prend du temps !

" le ressenti et la sensibilité dans l'exercice des missions sont les gages de clichés de qualité. "

Photographier les animaux, mammifères des espaces naturels demande une grande patience.


Les connaissances sur le comportement des animaux et milieu dans lequel ils évoluent, sont primordiaux.


La méconnaissance et l'empressement pour prendre une photo, est usuellement significatif d'un comportement irréfléchi.


Cette erreur élémentaire est généralement dû au dérangement occasionné et parfois il faut savoir faire preuve d'ingéniosité et rester caché de longues heures pour saisir le fameux cliché..


Il m'aura fallut énormément échangés et parfaire mes habitudes d'observations pour éviter de tels conditions.


La prise de vue animalière demande non seulement des connaissances, mais surtout une véritable passion pour l'univers en milieu sauvage.

... Cap sur la faune libre et sauvage !

Né à Langres en 1977, je grandis à Auberive petit village Haut-Marnais.

Commune au cœur de la Réserve Nationale.

(Parc National de Forêts) 241 000 hectares, l'un des plus grands espaces protégés de forêts en Europe où je découvre très jeune le petit monde de la forêt et la quiétude de l'environnement Sauvage.

Havre de biodiversité, de vastes forêts, sources, rivières et merveilles des bois.

Mais les sorties répétées dès mon enfance sur les sentiers et pistes forestières, d'abord en famille, puis plus tard adulte, avec mes chiens de traîneaux, me font tomber littéralement amoureux de la faune sauvage.

Je passe alors, la majorité de mon temps libre, au milieu de la nature avec mes compagnons de route, où l'univers de la photographie va prendre indistinctement, une place importante dans ma vie.


Malgré mon très grand besoin de stabilité et de routine,j'ai besoin de voir et de sentir la nature évoluer autour de moi pour avancer et me motiver. Chaque nouvelle saison est comme un tremplin, une promesse de renouveau, une occasion de rester connecter et d'éveiller une autre partie de moi-même à l'esprit sauvage.



blog photo


Exploration Nature.


Plongez au cœur du monde sauvage !

… C'est en 2013, faisant mes premières armes équipés de mon boîtier Canon 7D Mark II


que je vous révèle mes images.

Parfois il s'agira d'observations et de rencontres, après de très longues heures d'affûts, toujours à la recherche et l'espoir de belle lumière ou de brefs attitudes devant l'objectif.. .






… Avec mes photos je souhaite simplement montrer la diversité de cette nature qui nous entoure et dire la nécessité de la préserver.





" Exploration Nature "


Est ainsi, un condensé de mon activité photographique.

Un voyage au fil du temps, au fil des saisons, de cette épatante région.

Chance d'une formidable et mystérieuse aventure.

Fruit de centaines d'heures d'observations réparties sur plusieurs années, à la rencontre d'instants d'intimité avec la vie sauvage.

L'occasion de partager, mes longues heures d'affûts.

Les premières neiges annoncent la fin de l'automne.

" Le soleil brille, mais la nature semble pétrifiée par le froid.

Comme si elle s'était mit en pause. "

Respiration des cimes.

" … à la fin de l'automne les journées sont froides.

Une brume s'échappe des profondeurs de la vallée et enveloppe les arbres dans une atmosphère de mystère. "

La saison Hivernale.


… Chaque espèce animale se protège de l'hiver à sa façon.


Les oiseaux qui ne migrent pas gonflent leurs plumes pour faire barrière au froid.


" C'est notamment très courant chez le rouge-gorge qui peut se gonfler et se dégonfler à volonté.


L'été il est plutôt fin et si vous le voyer qui se gonfle c'est juste pour impressionner les autres oiseaux….


En hiver en revanche la raison est différente. il s'agit là surtout de piéger la chaleur qu'il parvient à capturer dans sa toison en gonflant et aérant ses plumes…


La nuit certains oiseaux se collent contre les autres dans des cavités pour profiter de la chaleur crée par le groupe.


Il va s'en dire que les oiseaux (de jardins) souffrent quand même et que beaucoup ne parviennent pas à traverser les hivers trop rigoureux.



Les rigueurs du froid.


" Délicatement, la neige légère pare de blanc les paysages. "


… Aux premières neiges je me sens enfin revivre, je savoure mes premières sorties photos de la saison.

Et je me réjouis de la beauté des paysages, de la découverte de mon pays, de la sensation de liberté absolue, du sentiment de fierté, d'évasion et partage avec la nature.



Aux couleurs de l'hiver.


… De nombreuses étendues d'eau sont maintenant gelées.


Durant les périodes les plus froides les oiseaux comme le Martin-pêcheur se cantonne prêt des rivières où l'eau reste vive.

Vagues de froid.


" La tempête fait rage sur le Soliat depuis plusieurs heures .


Les brusques changements de temps sont un danger permanent.


La neige est glissante et lorsque février revient avec ses Grands froids.

Le ressenti se fait intense.


En cette période les bêtes sont démunies, elles ont épuisées leurs réserves.


Ceux qui n'ont pas de provisions pour l'hiver auront du mal à trouver de la nourriture sous l' épaisse couche de poudreuse.


La lutte pour la survie s'annonce difficile.




Rencontre au sommet.


… Si maintes fois et par toute saison je me suis levé avant l'aube pour observer la vie animale.


C'est parce quelle exerce en moi une mystérieuse attirance.


Une envie folle et fascination de rencontre avec le sauvage.


Qui chaque fois me touche au plus profond de moi-même.


Manteau neigeux.


… Plus l'hiver s'éternise, plus il devient difficile de le supporter.


Le manque de lumière et les importantes chutes de neige ne facilite, ni la vie des hommes, ni la vie des bêtes.



En dehors des routes tracées

C'est ici, que les chamois accompagnaient chacune de mes randonnées,

Durant mes parcours, j'ai toujours été fasciné par leur allure gracieuse et la vitesse à laquelle ils pouvaient se déplacer dans les vallées si difficiles et rocheuses.


Au début, je ne savais pas encore grand-chose du comportement et conditions de vie de cette espèce que j'avais la chance d'apercevoir.


Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles.

On peut voir quelques empreintes qu'il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l animal s'en est allé.



Au gré de l'hiver.


" Au sol la couche de neige protège la nature du grand froid.

La température peut en effet dépasser zéro degré sous la neige.


En altitude la neige recouvre les flancs des montagnes et les sommets verglacés.



Les chamois ont retrouvés leurs fourrures d'hiver.

Leurs longs poils noirs absorbent la chaleur du soleil, tandis que les sous poils forment une couche isolante.

L'ensemble constitue une excellente protection contre le froid. "

Force et agilité.

Quand la neige recouvre les sols, les animaux sauvages qui n'hibernent ou n'émigrent pas, continuent tant bien que mal de se nourrir et de se déplacer.


Les chamois utilisent leurs larges sabots pour dégager l'herbe ensevelie sous la neige.


Il faut de la force, de l'équilibre et du courage pour survivre dans le manteau neigeux.


Territoire des chamois.



Cache-cache


" … l'instant du chamois caché derrière ce bloc rocheux m'a permis d'obtenir une image aussi surprenante que sympathique. "

Chevreaux

Se rapprocher des petits à ce point n'est pas simple, même si par chez nous, les chamois sont habitués à la présence des personnes et des nombreux touristes.

Il vaut mieux bien connaître les lieux, observer et se déplacer lentement, contournant la population le plus souvent regroupée sur leur terrain de jeu favoris.

Et finalement, trouver l'endroit calme et propice pour poser son trépied.





À quelques mètres seulement . ..

Quand il commence à neiger, les animaux quittent les hauteurs et cherchent refuge dans les bois principalement, sur les versants où ils trouvent encore de la nourriture en hiver.

Par conséquent, il vaut mieux patiemment attendre, car après un certains temps, les animaux ne se sentent quasiment plus dérangés, une approche discrète permet de réaliser de bien jolis portraits.



Maîtriser l'exposition.

Ce n'est pas chose facile, d'affronter le froid et tenter de me rapprocher le plus possible du sujet.

Mais comme toujours en photographie animalière.

Réussir une belle photo demande du temps, une bonne luminosité, et un arrière- plan idéal ...

Figure de style

Cette scène énergique où ce chamois fait des cabrioles, restera pour moi un grand moment d'une longue série de photos, de ce fabuleux acrobate.

Déployant avec talent, souplesse et agilité admirable.





Quand l'hiver ce fait glacial !

Survivre aux rigueurs.


Tous n'ont qu'un but : dépenser le moins d'énergie possible.


Nombre d'animaux se sont envolés pour d'autres cieux.

Ceux qui restent affronter le froid adoptent différentes stratégies.

Les uns sont partis.

les autres dorment, les derniers s'apprêtent à passer des jours difficiles…


… seul ce qui y survivront auront la chance de profiter du prochain printemps.

L'hiver à la trace

C'est d'abord aux traces de pattes dans la neige ou la terre humide que l'on pense, mais bien d'autres indices peuvent laisser deviner la présence de la faune !


Il peut être tentant de les suivre …


Mais mieux vaut s'en abstenir !


Un animal déjà éprouvé par les fortes conditions de vie hivernales sera encore plus affaibli s'il doit fuir l'homme, et sa survie peut là encontre être compromise.


inutile d'ajouter à ses difficultés.


A chacun d'en être conscient et d'adapter un comportement qui respecte les espèces et leurs milieux de vie.


Observez la faune à distance !

Si l'animal s'enfuit, c'est que vous êtes déjà trop proche.



A l'orée du bois.

Dans la vallée sauvage.


Le soleil revient, il allonge les jours et sonne l'éveil du printemps.



Le Prince des falaises

Ou seigneur des sommets,

j'ai nommé le bouquetin !


Ce si beau mammifère, mélange de puissance et de majesté, a pourtant failli disparaître de notre patrimoine.


" Jura Neuchâtelois "


Sur le bord du chemin

La situation actuelle du bouquetin peut laisser penser que son habitat est exclusivement montagnard.

Mais ce serait une erreur, car l'animal est bien plus inféodé aux escarpements rocheux où il se déplace avec aisance.


Ainsi, on peut en observer sur le bord des chemins, dans les versants forestiers et zones de pâture encore vertes où il vit en altitude et rarement plus bas.


Crépuscule



Le soleil n'éclairait plus la vallée et avait déjà disparu derrière la crête.


Ce bouquetin est venu juste au bon moment.

Alors que je commençais a redescendre.


Ce contre-jour coloré avec le ciel orangé a été obtenu sans filtre, en sous-exposant fortement l'image pour faire apparaître le voile de nuage de ce ciel d'hiver et la morphologie de sa silhouette très caractéristique.

Jeune bouquetin

Cela faisait longtemps que j'avais cette photo en tête, mais je n'avais jamais croisé de bouquetin bien placé pour obtenir l'effet espéré.

Jeune de l'année

Le petit de moins d'un an est appelé cabri,

quel que soit son sexe.

Le mâle de 2 ans est un éterlou, tandis que la femelle du même âge est une éterle.

La longévité du bouquetin est estimé à 25 ans, âge qu'il atteint parfois en captivité. Le Mâle adulte est aussi appelé bouc.

Tandis que la femelle est désignée par le terme étagne.

Femelle et Cabri

Lorsque le printemps est bien installé, durant les mois de mai et juin,

la période de gestation de la femelle bouquetin, l'étagne , arrive à terme

(environ 164 jours)


Celle-ci s'isole dans un endroit inaccessible aux prédateurs pour donner naissance à un jeune cabri.


le nouveau-né est rapidement agile et capable de suivre sa mère.


il est allaité pendant é à " mois.

Hiver chez les bouquetins

A partir du mois d'octobre, les animaux commencent à préparer l'hiver

et profitent des dernières belles journées ensoleillées pour accumuler des réserves de graisses.

Période de rut

Alors commence la parade.


Poils hérissés sur le dos, lèvre supérieure relevée,

les mâles s'adressent aux femelles pour les inciter à l'accouplement.


Les glandes sécrètent chez le mâle en rut une substance jaunâtre à l'odeur de bouc faisant office de message odorant.

Le mâle dominant.

Les bouquetins rejoignent petit à petit leurs quartiers d'hivernage situés dans des pentes raides et exposée au sud qui se déneigent rapidement.

Cela leur permet de passer le très long hiver à l'abri du mauvais temps et des avalanches, notamment pour les plus jeunes.

Blanche hermine

Extrêmement discrète sur les crêtes du Jura Neuchâtelois, l'hermine a attendu les derniers jours de décembre pour se montrer à nouveau face à l'objectif.


Une photo qui a largement récompensé les trois heures d'attente à plat ventre sur le sol gelé.

J'attends maintenant avec impatience de pouvoir recroiser cette petite tête furtive.

L'oiseau-papillon

Le Tichodrome échelette, cet oiseau-papillon mystérieux qui ne laisse voir que très rarement ses ailes colorées dans les reliefs rocheux et escarpés.


Là-haut dans l'austérité de l'univers minéral de la montagne.

L'un des plus fabuleux joyau de la nature

Inaccessible dans l'abîme tourmenté par les vents et le froid mordant,

là-haut dans l'austérité de l'univers minéral de la montagne ce n'est bien souvent qu'aux yeux les plus patients que l'Hermite varappeur au long bec arqué révèlera sa présence en déployant ses ailes incandescente de phénix,

se transformant en papillon géant virevoltant devant la paroi. "


Lynx

Paysage d'hiver


" L' amour pour ma région ne cesse de croître depuis que je prends le temps de la découvrir.

Ainsi depuis maintenant plus de 7 ans, je sillonne chacun de ses milieux naturels afin d'apprécier toutes les splendeurs des paysages que m'offre la nature.

Cette série est le fruit de nombreuses errances hivernales à travers les versants et reliefs Jura-Suisse, aux portes du Doubs. "